RÉUSSIR ! UN OBJECTIF PERMANENT

Chronique d’avril, mai et juin 2023

Consciemment ou inconsciemment, notre vie est motivée par le désir de « réussir dans la vie » ou encore de « réussir sa vie » suivant l’approche que l’on a de son devenir. Dans les deux cas l’objectif est de réussir, et l’on peut naturellement se poser la question de comment y parvenir? Voici quelques étapes toutes aussi importante les unes que le autres.

Déterminer un objectif

Si l’on se pose donc la fameuse question « Que faut-il faire pour réussir » on peut sans aucun doute dire, que la détermination d’un objectif ou même de plusieurs objectifs est la condition de base pour y arriver. Par exemple si l’on veut réussir ses vacances, il faut en premier définir cet objectif.

Faire un choix
Une fois son objectif déterminé, il y a une autre étape très importante à franchir, c’est celle où l’on doit faire des choix. C’est souvent la plus difficile pour la plupart des gens, car la vie est ainsi faite que les possibilités qu’elle nous présente sont sans limites. Ainsi si l’on veut partir en vacances, tout le monde sera d’accord pour dire que le choix est difficile tant la diversité des destinations offertes est importante. Mais, il faut faire un choix, c’est obligatoire si l’on veut véritablement prendre des vacances.

Passer à l’action
Quand l’objectif est déterminé et qu’un choix est effectué, il faut passer à l’action c’est à dire poser les gestes nécessaires pour réaliser ce que l’on veut faire. Comme par exemple aller dans une agence de voyages pour prendre ses billets et faire les réservations indispensables pour passer de bonnes vacances.

S’engager
Objectif, choix, action sont les trois premières étapes d’un processus simple pour réussir à atteindre son but. Il en existe cependant une dernière qui n’est pas la moindre c’est celle de l’engagement. En effet, le fait de prendre un billet d’avion ou autre, de prendre des réservations d’hôtel ou d’excursions engage le sujet à respecter certaines choses comme par exemple de prendre l’avion tel jour et à telle heure et de passer son séjour dans tel hôtel.

Cette progression en quatre étapes dans l’ordre qui a été donné, est sans aucun doute la clé de la réussite. J’insisterai finalement pour dire que la notion d’engagement est certainement celle qu’il faut le plus respecter. En effet, il ne faut pas oublier qu’un engagement doit normalement correspondre à un choix personnel et que nul autre que soi-même ne peut être rendu responsable de ce choix. Pour conclure, il est donc important, quel que soit le domaine concerné, de faire des choix de vie et ne jamais oublier que personne ne peut vous obliger de choisir telle chose plutôt qu’une autre.

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ANORMALITÉ ET NORMALITÉ

Cas d’étude, Edgar CAYCE – Partie 1 de 3 – Janvier, février, mars 2023

Edgar CAYCE, vous connaissez? Cela se peut comme l’inverse est également du domaine du possible. Des dizaines et des dizaines de livres et d’articles ont été écrits sur lui. Cet américain originaire du Kentuky où il est né en 1877 et qui termina sa vie en 1945 en Virginie nous laisse plus de 57 ans après sa mort bien des interrogations à propos de son œuvre. On peut en effet parler d’œuvre dans le sens qu’il nous laisse un héritage qui ne peut que soulever des questions quant à ce qui peut être considéré comme normal ou anormal ou encore paranormal et pourquoi pas, éventuellement du domaine du surnaturel.

: ANORMALITÉ ET NORMALITÉ : ANORMALITÉ ET NORMALITÉ

Edgar Cayce du dire de tout le monde était un homme simple qui eu bien des difficultés surtout dans son jeune âge à comprendre et à assumer ses dons de visionnaire. Utilisons ce terme plutôt que celui de « voyant » ou « clairvoyant » qui bien souvent comporte une connotation négative. Tout jeune, il lisait la bible et le plaisir qu’il en retirait était plus grand pour lui que celui d’aller jouer avec les enfants de son âge. A 12 ans, il eu la vision d’un ange qui lui dit que ses vœux seraient exaucés. Bien que ses débuts scolaires ne furent pas brillants il rattrapa deux années de retard en appliquant une méthode d’apprentissage unique, méthode qui lui avait été indiquée par ce qu’il appellera plus tard la « Source ». En effet, pour apprendre ses leçons, il plaçait sa tête sur son livre, fermait ses yeux et obtenait une photographie de tout ce qu’il contenait! La question à l’époque souleva bien des interrogations et beaucoup dans son entourage immédiat, déclarèrent qu’il y avait « quelque chose qui ne tournait pas rond dans sa tête ». Mais les résultats étaient là, impossibles à contester. Il savait! Edgar avait alors 16 ans, il fut humilié par tous ces commentaires et quitta l’école pour aller travailler dans une ferme cultivant le tabac. Il voulait tout simplement être « normal ».  C’est à dire être comme tout le monde et ne pas vivre les railleries de ses amis parce qu’il n’était pas comme eux. Faut-il donc être comme les autres pour être respecté et aimé? Question éternelle et toujours d’actualité. Pendant cinq ans, Edgar rentra donc dans le « moule » il fut « normal », mais voilà, ce « don », ce « talent » je dirais plutôt ce « potentiel » qui était en lui pouvait-il rester lettre morte? L’histoire de sa vie prouva que Non. Sur le coup de 21 ans, Edgar perdit l’usage de sa voix! Les spécialistes du comportement humain, auront vite fait, moi le premier, à émettre un avis, un diagnostic qui sans aucun doute s’avérerait correcte dans le cadre d’une connaissance psychologiques où tout est « classé » par « catégories ». Les médecins de l’époque s’avouèrent incapables de traiter un tel problème… et pour cause… n’était-il pas du domaine de l’irrationnel? Edgar cependant ne s’avoua pas vaincu. Les hasards, si jamais ils existent, firent qu’il rencontra sur son chemin un hypnotiseur de foire qui donnait des spectacles. Ce dernier, célèbre inconnu, accepta d’hypnotiser Edgar qui fut alors capable de parler lors de ces séances, mais incapable de le faire après… n’est-il pas tentant de penser immédiatement au Docteur Charcot, à Freud, et à tous les travaux de ces derniers sur certains comportements … pourquoi pas… mais n’allons pas plus loin, une fois encore est-il important de catégoriser?

A SUIVRE EN AVRIL

L’ANGOISSE :  EST-ELLE GÉNÉTIQUE?

Chronique du quatrième trimestre 2022- Octobre, Novembre, Décembre

Plus la science avance dans ses recherches plus les découvertes permettent de mieux comprendre les fonctionnements de la vie en générale. Au niveau de l’être humain, il est de plus en plus mis en évidence que bien des comportements que l’on pensait uniquement d’ordre mental et psychologique ont des fondements organiques. De telles affirmations vont sans aucun doute permettre aux psychothérapeutes de proposer à leurs patients de nouvelles approches thérapeutiques.

C’est le cas pour ceux et celles qui souffrent de crise d’angoisse qui varient selon les individus et les moments, mais qui se définissent généralement comme suit :

Au niveau du ressenti: Peur, blocage, appréhension, incapacité à rester calme, troubles obsessionnels compulsifs, sensation de souffle coupé, d’étouffements, d’étranglement ou encore de fourmillements dans les pieds et les mains. Ainsi que des cauchemars récurrents.

Au niveau organique : Palpitations ou accélération du rythme cardiaque, transpiration, mains moites ou glacées, nausée ou gêne abdominale, bouffées de chaleur. Etc…

Ceci dit, des chercheurs de l’université de l’Ohio ont mis en évidence que le gène 5-HTT responsable de la régulation de la sérotonine (un neurotransmetteur), pourrait jouer un rôle lors du déclenchement d’une crise d’angoisse. Dans l’état actuel des recherches, il a été constaté que les personnes qui ont facilement une réaction d’angoisse ou de peur présentent toutes une variation de ce gène appelé « allèle L ». Cette variation génétique agit au niveau du cerveau bloquant le neurotransmetteur responsable de la bonne régulation de la sérotonine qui elle-même, avec d’autres facteurs participe au développement des troubles psychologiques souvent très complexes.

Sur ce, où que vous soyez, je vous souhaite d’être heureux et en bonne santé.

COMBATTRE LE STRESS, oui mais comment ?

Chronique du troisième trimestre 2022- Juillet, Août, Septembre

Le stress, un mot à consonnance anglaise qui nous vient tout droit de l’ancien français « destresse » se défini comme l’ensemble des réponses physiologiques et psychosomatiques d’un sujet aux pressions et contraintes provoquées par son environnement.

Ce mécanisme réactionnel qui est à différencier de l’anxiété peut être combattu tout simplement en éliminant la cause ou les conséquences de cette même cause, et il ne faut hésiter à rechercher de l’aide.

A la différence d’une thérapie dite classique issue de la psychanalyse freudienne qui a pour vocation de traiter le ou les causes, il existe des traitements qui s’intéressent essentiellement à supprimer ou à contrôler les conséquences de la cause qui provoque le stress. Le but n’étant pas de « comprendre la cause du problème pour l’éliminer », mais plutôt de « savoir comment compenser les effets négatifs de cette cause ». En voici trois exemples:

L’hypnose : Une technique qui plonge le sujet dans un état intermédiaire agréable de relaxation profonde et qui diminue rapidement l’impact des agents stressants. A partir de là, un travail peut se faire pour libérer les tensions face à une situation ou un blocage particulier.

La sophrologie : Une méthode directement inspirée du training autogène de Schultz basé sur la recherche de sensations de pesanteur et de perception du corps apportant une profonde détente qui associée à la pensée positive est très efficace contre le stress, car elle apprend à écouter son corps et à le maitriser.

La Manu-puncture : Une forme d’acupuncture sans aiguille qui se pratique avec la main et les doigts pour stimuler certains points d’énergie des méridiens et provoquer un soulagement des symptômes ponctuels ou chroniques dus au stress.

RIRE, UNE AUTO-THÉRAPIE ÉFFICACE

Chronique du second trimestre 2022 : Avril, Mai, Juin

Je vous propose de faire une petite expérience : elle consiste tout simplement à regarder l’expression des visages de personnes prises au hasard, à la descente d’un autobus, à la sortie du métro, dans une foule, le long d’un trottoir…. Que voyez-vous ? Généralement ce sont des visages fermés, éteints, soucieux, sans sourire et sans joie apparente. Dans bien d’autres pays que je ne veux pas identifier, mais qui bien souvent sont plus pauvres, plus démunis et où les gens sont eux aussi submergés par les obligations et les difficultés et parfois tout simplement le fait de survivre, on constate que les personnes n’ont pas perdu la joie de chanter et de partager les choses simples du quotidien et font de la vie de tous les jours un moment où le rire existe spontanément. Paradoxalement, dans les sociétés où la survie n’est pas en jeu et où l’on profite de nombreuses ressources et d’un confort incomparable, il semblerait que tout cela ait été oublié ou rejeté. On a en effet constaté que la majorité des gens ne rient plus. Comme s’ils considéraient le rire comme ridicule ou le propre de personnes immatures. Pour beaucoup, rire, c’est ne pas avoir les pieds sur terre et même faire preuve d’irresponsabilité. En un mot, rire aux éclats, ce n’est pas intelligent et cela manque même d’éducation !

On peut s’en douter, un tel comportement social a poussé les chercheurs à réaliser des recherches. Des études récentes en psychologie ont d’ailleurs démontré que les individus qui souriaient peu et qui ne riaient pas étaient des personnes qui étaient plus fréquemment victimes de maladies cardiaques ou encore de cancers, alors qu’à l’opposé celles qui savaient rire étaient moins sujettes à ces états pathologiques et récupéraient plus rapidement en cas de maladie. Tous les chercheurs et les professionnels de la santé tant physique que psychologique vous diront que le rire régularise nos humeurs et par conséquent notre santé en général. Le problème c’est qu’il est bien évident que l’on ne peut pas forcer quelqu’un à rire s’il n’en a pas envie. Alors quand on ne sait plus rire pour décompresser ou encore « lâcher son fou » et bien, on utilise d’autres moyens comme par exemple l’alcool et parfois même les drogues. Dans bien des cas, celui ou celle qui n’est plus capable de se défouler de façon naturelle devient « malade » et se « gèle l’esprit » avec des médicaments prescrits légalement. Bien triste constat!

Pour conclure, je vous donnerais bien un petit secret pour arriver à redonner à votre vie ce rire qui lui manque tant : commencez donc la journée en souriant, dès le matin, à la première personne que vous rencontrez. Ce peut-être votre conjoint, votre enfant, un collègue…ou tout simplement vous… dans le miroir!

Le rire, cela se pratique, cela se cultive, cela se développe. Il est le résultat d’une vision réaliste, mais positive et optimiste de notre devenir humain.

Sur ce, je vous dis à la prochaine en vous espérant heureux et en santé.

COMBATTRE LA DÉPRESSION

Chronique du premier trimestre 2022- Janvier, Février, Mars

En cette période de pandémie due au Corona virus 19 qui perdure depuis le début de l’année 2020 et qui touche tout le monde, il est souvent question de dépression.

Mais au fait, la dépression c’est quoi?

C’est avant tout une perturbation de la vie psychique affectant l’humeur de la
personne dans le sens de la mélancolie et de la tristesse.
Les
manifestations subjectives vont de la simple morosité ou de l’ennui, à la
véritable douleur morale du mélancolique. Elles s’accompagnent d’une anxiété
plus ou moins importante doublée d’un sentiment d’incapacité, d’inutilité et de
culpabilité. Il faut associer à ces états dépressifs, une diminution du tonus
musculaire et de l’énergie en général.

Combattre les dépressions graves

Ces formes de dépressions sont multiples, mais on peut cependant les classifier en
deux grandes catégories.

Les états dépressifs dits psychotiques correspondent aux formes les
plus sévères. La personne souffre d’un épuisement à la fois psychologique avec
des difficultés d’attention et de mémoire et d’autre part physique marqué par
une grande sensation de fatigue qui peut aboutir à une sorte d’inertie
totale.   Ces états peuvent engendrer des idées de suicide.

-Les états dépressifs dits névrotiques sont généralement occasionnels et
passagers. Ils sont souvent dits réactionnels car consécutifs aux difficultés
de la vie; deuil, surmenage, solitude, mauvais régime alimentaire, tensions,
etc. Ils présentent les signes déjà indiqués précédemment, mais les idées de
suicide sont peu fréquentes.

Bien évidemment, il existe des formes intermédiaires qui prennent place entre ces
deux genres, ou encore des dépressions reliées à des affections organiques.

Dans tous ces cas, une visite chez un spécialiste s’impose, car le sujet ne pourra
pas s’en sortir tout seul. Il faut savoir que généralement, la combinaison
d’une psychothérapie associée dans certains cas à une médication donne des
résultats satisfaisants.

Combattre les dépressions saisonnières

Si durant le mois de mars, vous êtes triste, mélancolique, tanné, fatigué, épuisé,
anxieux, déconcentré, que vous voulez tout lâcher, vous mettre dans un coin et
ne plus rien faire, que vous n’êtes plus être capable de supporter les autres
et leurs problèmes, que vous êtes de mauvaise humeur sans savoir pourquoi, que
vous en avez ras le bol, que vous avez les « bleus » le « cafard », pas le
moral, etc., dites-vous que vous faites partie du même club: celui des déprimés
saisonniers et que fort probablement vous en sortirez vainqueur avec l’arrivée
du printemps et parfois quelques rencontres avec un thérapeute.

 

 

RECENTRER SA VIE (4de4)

Chronique du quatrième trimestre 2021 (Octobre, novembre et décembre)

COMMENT MIEUX DÉFINIR LE PRINCIPE D’UN RE-CENTRAGE EXISTENTIEL?

Pour mieux définir ce qu’est la philosophie d’un Re-Centrage existentiel, il faut d’abord dire que c’est avant toutes choses une méthode visant à donner à un individu adulte une meilleure maîtrise de sa vie. C’est aussi un moyen pour aller chercher une existence plus harmonieuse tant avec soi-même qu’avec les autres.

Pour accéder à ce bien-être et éliminer ce mal-être que vit une personne, il faut qu’elle arrive à faire un bilan de sa vie ce qui lui permettra par la suite de faire des choix et d’adopter de nouvelles façons de vivre.

Pour arriver à cette étape finale de la démarche, il va donc falloir que cette personne, dans une toute première étape, détermine et analyse l’ensemble des moyens et des valeurs reçus au moment de son éducation. Ensuite, il lui faudra exprimer son point de vue positif ou négatif par rapport à ses acquis et finalement élaborer des plans capables de déterminer les changements éventuels à réaliser.

Cette évaluation et ce jugement des valeurs de vie, se fait en premier lieu par une réflexion intellectuelle personnelle et en second lieu par un travail pratique qui parfois peut nécessiter l’aide d’un conseiller.

En intervenant à ces deux niveaux, cela va permettre, à la personne en question, de décoder le pourquoi et le comment des difficultés et des blocages qui rendent sa vie difficile.

Le but ultime d’un Re-Centrage existentiel est donc d’amener la personne à faire des choix volontaires face à un ensemble de valeurs et de principes de vie. A partir de là, il lui faudra éliminer ou garder, d’une part d’anciens schémas de comportement et d’autre part en intégrer des nouveaux.

En d’autres termes ce Re-Centrage va se réaliser quand cette personne va être capable de dire « Oui » pour ce qu’elle veutou dire « Non »  pour ce qu’elle ne veut pas.

Que peut-on espérer d’un Re-Centrage existentiel ?

Il faut bien se dire qu’il n’y a pas de méthode miracle dans le sens où tout se fait tout seul. Pour réussir, il faut agir et souvent faire des efforts.

Compte tenu de cette réflexion, ce que l’on peut espérer de la méthode du Re-Centrage  existentiel, c’est de trouver en elle, un véritable outil de travail.

Rien n’est plus important quand on fait une recherche sur soi-même que de posséder un cadre de référence permettant d’avancer avec rigueur et succès.

En termes généraux, le Re-Centrage existentiel a pour objectif ultime celui d’amener une personne à faire des choix à partir d’éléments mûrement réfléchis et à les accepter, sur le moment tout comme dans le temps. Ces choix doivent être faits dans les principaux domaines de la vie. Ils doivent permettre de motiver les actions à mener pour réaliser les changements nécessaires et accepter les obligations qui en découlent.

C’est à ce prix, celui de faire un Re-Centrage existentiel, que le bonheur de vivre peut être trouvé.

Extrait du livre « Re-centrer sa vie » Éditions pour tous 2006 – Brossard, Canada

Dr Gérard Charpentier Ph.D.

RECENTRER SA VIE (3de4)

Chronique du troisième trimestre 2021 (juillet, août, septembre)

Y A-T-IL UN BON ÂGE POUR S’ENGAGER DANS UN RECENTRAGE EXISTENTIEL ?

  • Période charnière 23-25 ans

En fait il est possible de s’engager dans un Re-Centrage existentiel à n’importe quel moment de sa vie. Il est cependant important de noter que cette démarche personnelle ne peut être réalisée efficacement qu’à l’âge adulte, c’est-à-dire à partir du moment où cette personne à accumulé un minimum de vécu. Si nous voulons être plus précis à ce sujet, il est bien vrai que dans la première période de la vie correspondant à celle de l’enfance, de l’adolescence et du jeune adulte, des ajustements peuvent se faire, mais ils ne peuvent généralement être réalisés qu’avec l’aide d’une personne ressource avertie et formée pour ce genre d’intervention.
Ceci dit, il y a néanmoins dans le temps d’une vie,  trois périodes charnières durant lesquelles un Re-Centrage existentiel peut avoir des effets plus importants. Le fait de s’engager dans un Re-Centrage existentiel dans les tranches d’âge correspondant à 23-25 ans, 36-43 ans et 60-62 ans permet sans aucun doute, de mieux comprendre et de mieux résoudre les tensions intérieures qui existent chez une personne. Examinons chacune de ces périodes qui sont dites charnières, car elles correspondent à des moments importants de la vie

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RECENTRER SA VIE (2de4)

Chronique du deuxième trimestre 2021 (2de4)

COMMENT SE FAIT UN RE-CENTRAGE EXISTENTIEL ? (avril, mai, juin)

D’une façon générale, un Re-Centrage existentieldoit se faire à partir de deux principes fondamentaux bien précis :

En fait, ces deux axes correspondent à deux options qui déterminent tout le comportement d’un individu. L’acceptation ou le refus de certains concepts, de certaines valeurs et de certaines situations va faire que l’individu en question aura une attitude intégrée ou révoltée, une vie agréable ou frustrante. Dans ma carrière j’ai souvent rencontré des personnes qui se plaignaient de leur vie professionnelle à un point tel qu’elles étaient arrêtées pour dépression ou suivant l’expression actuelle pour un « burnout ». C’est-à-dire que leurs énergies étaient totalement « brûlées » et qu’elles n’étaient plus capables d’assumer les tâches qui leur étaient demandées. Dans la majeure partie des cas ces personnes ne se demandaient pas si elles étaient à la bonne place en fonction de leur personnalité, mais rendaient les conditions de travail responsables de leur mal-être. Rares étaient les personnes qui assumaient personnellement le fait qu’elles devaient éventuellement faire un autre choix de carrière ou tout simplement changer d’entreprise et d’environnement professionnel.

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RECENTRER SA VIE (1de4)

Chronique du premier trimestre 2021 (janvier, février, mars)

QUE FAUT-IL ENTENDRE PAR RECENTRAGE EXISTENTIEL (RCE)

L’expression Recentrage Existentiel que j’utilise ici correspond à une méthode rapide et efficace que je pratique depuis des années. C’est un outil de travail indispensable que j’ai mis au point pour venir en aide aux personnes venant me consulter.

Cette méthode de Recentrage existentiel, s’inspire en droite ligne d’un des principes de la démarche psychanalytique. Elle permet d’articuler ses réflexions sur les mécanismes du « cause et effet ». Autrement dit, si cela ne va pas dans votre vie (effet), cela est le résultat de quelque chose (cause). Cette démarche a donc pour but d’amener la personne qui s’implique à aller chercher au plus profond d’elle-même les pulsions (causes) qui motivent son existence, c’est à dire de connaître sa propre réalité et à partir de là, faire des choix. Notons au passage pour compléter cette remarque, que ce n’est qu’à partir du moment où l’on a fait ses choix que l’on peut déterminer ses engagements et poser en final les gestes d’une action appropriée (effets). C’est un peu différent de certaines autres approches psychologiques où il y a un renforcement de certaines tendances du comportement tant individuel que collectif, sans se demander si ces tendances sont très bonnes, bonnes ou relativement bonnes ou encore à éliminer. Pour illustrer cela, je prendrais le cas de certaines églises américaines qui incitent leurs fidèles à prier pour leurs soldats envoyés combattre dans un autre pays que le leur, au nom de la liberté et de la démocratie, ce qui est tout à fait louable en soi, mais qui ne prient pas pour la paix dans le monde et ne débattent pas, non plus, du bien fondé de l’acte en lui-même qu’est la guerre et le fait de la mener au nom de principes choisis bien souvent unilatéralement.

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